RÊVER, UN SINGULIER MÉTABOLISME GESTATEUR
Le Coq-Héron, 2016, numéro 225
Dans « Rêver, un singulier métabolisme gestateur », Mireille Fognini propose de considérer les récits de rêves dans la cure, comme « une nourriture placentaire du psychisme qui œuvre à la métabolisation du travail analytique entre l’analyste et l’analysant. » Comment « penser » le rêve après Freud, se demande-t-elle ? Interrogeant l’espace du rêve en tant que matrice nourricière du transfert et des processus associatifs dans la cure, les auteurs de ce numéro du Coq Héron développent leurs théorisations dans ces trois directions ouvertes par Freud : les techniques d’interprétation du rêve en séance, les théories plus générales de son élaboration psychique et le recours au littéraire et à la poésie pour en découvrir les structures langagières communes. Ils se basent en outre sur les contributions de Ferenczi, Meltzer, Bion, Kaës et de quelques autres sur la fonction intégrative de l’activité onirique pour souligner sa part créatrice.